
Comment s’accepter réellement ?
L’acceptation commence dès lors que je prend conscience de mes habitudes de pensées, de mes schémas répétitifs et de mon fonctionnement intérieur. Cela demande un travail d’analyse, d’observation. Une fois ce travail effectué j’accepte que ce soit mon fonctionnement qui m’aies conduit jusqu’à la réalité que je vis aujourd’hui. Nous sommes en réalité les créateurs de ce que nous vivons. Nous décidons à chaque instant comment réagir, percevoir, interpréter. Nous sommes en réalité libres de se détacher ou de se laisser emporter par nos émotions. Libre de suivre nos rêves avec tous les risques cela comporte ou subir notre vie. Nous sommes libres d’accepter de suivre le chemin qui s’est ouvert à nous ou libre de ne s’entêter à ne pas voir les signes de la vie. Tout existe et son contraire.
1 La dualité

Nous sommes une part du tout, une part de tout ce que nous voyons. Nous avons en nous toutes les facettes, la haine, l’amour, l’avarice, la générosité, l’ombre et la lumière. Tant que je n’accepte pas cette infinie complétude, je projette chez l’autre ce que je n’aime pas en moi. Quand on déteste la violence et juge et on dénonce, on rejette cette partie du tout en rejetant une part de nous-même. Qui n’a jamais eu de réactions violentes ? Ne serait-ce qu’en vers soi-même ? Ne sommes-nous pas violents avec nous-mêmes lorsque nous nous forçons à rentrer dans une case qui ne nous correspond pas ? Comment reconnaître la douceur, si nous n’avons pas fait l’expérience de la violence ? S’accepter passe par l’acceptation que ce qui me dérange à l’extérieur n’est autre la part de moi que je refoule. 2 Accepter ses émotions et pratiquer le détachement L’acceptation de soi passe la reconnaissance des émotions qui me traversent. Il est important de les accepter, de les comprendre. Une émotion n’est jamais négative, elle est une information clé qui m’aide à comprendre qui je suis. Je ne suis pas cette émotion, mais elle est un indicateur. Analyse cette émotion, qu’est ce qu’elle évoque ? Un besoin non assouvi, non respecté peut-être ? Un souvenir passé ? Acceptez et accueillez-la comme un cadeau.
3 Accepter, que je ne suis pas mon histoire et je ne suis pas une victime

Certes nous vivons des expériences diverses et variées. Mais elles ne définissent pas l’être que je suis. J’ai la capacité de dépasser ce que j’ai vécu, d’en tirer une leçon, un enseignement afin de devenir ce que je veux être. S’accepter, c’est aussi accepter son histoire et la voir comme une opportunité de dépasser les circonstances, de réparer les blessures en moi et de faire rentrer la lumière, voir de la transmettre aux autres. Ainsi, un enfant victime de violence pourra, à l’âge adulte décider avec le temps de se libérer de la violence, de s’en détacher et d’apporter de l’amour à tous les enfants qu’il rencontrera. Bien sûr pour cela, il devra d’abord chercher tout l’amour en lui pour se guérir lui-même. 4. Accepter de recevoir et de perdre, accepter la VIE Tout existe et son contraire alors comment pourrais-je accepter qu’une partie du TOUT ? Uniquement recevoir et ne jamais perdre ? Bien souvent, je perds ce qui n’était pas bon pour moi ou ce qui devait se terminer. Chaque fin est le début d’un nouveau départ. S’accepter, c’est aussi accepter la vie, accepter de ne pas toujours comprendre, mais être sûr que tout est juste, tout à un sens. Ce qui peut sembler être une tempête ou un drame cache peut être une bénédiction. Acceptez ce va et viens qu'est la vie, puisque nous sommes ici et nous avons décider de vivre.
C'est par la blessure, qu'entre la lumière. Rumi